Campagne du Soldat Albert GOUMY.
107ème Régiment d'Infanterie.
Albert GOUMY ayant renoncé à son sursis le 11 avril 1913 il est appelé le jour même à l'activité et arrivé au 107éme Régiment d'Infanterie basé à la caserne Saint Roch d'Angoulème.
Il est nommé caporal le 14 avril 1915 et sergent le 15 octobre 1915.
La Bataille des Frontières.
Le 6 août le 107ème RI quitte la ville d'Angoulème pour se rendre en Argonne et gagner ensuite la Belgique. A Isel le 21 août 1914 et à Grapfontaine le 22 août, près de Neufchâteau, il reçoit le batême du feu.
Assez rapidement il reçoit l'ordre de se replier malgré les conquêtes de terrains qui sont les siennes sans que l'ennemi ne cherche à les récupérer.
Cette retraite conduit le Régiment à Beaumont. Il est porté en formation de combat sur le Bois de l'Hospice à l'abri duquel les Allemands avaient forcé la Meuse. Une grèle de balles et d'obus s'abattirent sur les troupes françaises laisant au sol de nombreux officiers et soldats.
Le 2 septembre 1914, après une marche continue de 8 heures du soir à midi, Souain est atteint. la retraite se porsuit sur Suippes et Vitry le François.
La Bataille de la Marne.
L'ordre de l'arrêt de la retraite est enfin donné et il faut maintenant résister jusqu'à "la dernière goutte sang". le Régiment se positionne alors le 6 septembre 1914 sur la ligne Courdemanges-Huiron-Frignicourt. 5 journées de combat intense s'en suivent. Le 11 septembre 1914 au matin l'activité du feu ennemi est réduite. Le Régiment, passant les ruines fumantes de Courdemanges et de Huiron, progresse sur 80 kilomètres sans rencontrer de résistance.
La Bataille de Reims.
Le 23 septembre 1914 le 107ème RI est envoyé en réserve sur Reims. Les premières tranchées sont construites mais elles sont encore dispersées, sans liaison entre elles, protégées par de simples fils de fer surlesquels étaient pendues des boites de concerve et bouteilles. par contre l'ennemi s'organise et construit de véritables forteresses.
Après deux essais d'attaque infructueux, le 25 novembre 1914 le Régiment est chargé de s'élancer à l'assaut du saillant du Bois B et des Bois Parallèles. Si le premier de ses assauts coûte de nombreuses vies, le second est un succès.
La Lorraine.
Au mois de mars 1915, le Régiment se déplace vers la Lorraine. Le 7 avril 1915 une percée est envisagée sur Thiaumont et Regniéville en Haye. C'est un échec total, un grand nombre de soldats est perdu pendant cette attaque. Ensuite le Régiment passe deux mois dans cette région, à l'ouest du Bois du Prètre et en face du Bois de Mortmare.
Au mois de juillet le Régiment occupe le Labyrinthe. Le secteur est solidement équipé, tranchées réalisées, nombreux crapouillots, nombreuses artilleries lourde et de campagne. Le 25 septembre 1915, en 4 vagues succesives, les hommes sortent des tranchées dès midi. Trois ou quatre tranchées ennemies sont dépassées et les troupes françaises les ocupent après les avoir néttoyées. Il faut tenir malgré les contre attaques incessantes.
A la mi novembre 1915, les pluies rendent le terrein impraticable. La circulation dans les boyaux devient pratiquement impossible, on circule avec de la boue jusqu'aux genoux, parfois jusqu'à la ceinture. les rlèves ne peuvent se faire que la nuit par le terre plein.
Les premières explosions de mines apparaissent. Le 23 janvier 1916 une énorme explosion due à un système d'une douzaine de fourneaux de mines crée de nombreuses victimes.
pendant les 7 mois passés dans ce secteur, le Régiment a perdu 50 Officiers et plus de 1 500 Hommes de Troupe.
Verdun.
En février 1916 le Régiment est envoyé à Verdun. Début avril il s'installe au nord de Bras, à cheval sur le ravin de Louvemont, et tient la côte du Poivre et une partie du Bois d'Haudromont. Le 21 avril 1916 il faut dégager les carrières et le bois d'Haudrement. La préparation est courte et sommaire, les brèches dans les réseaux ennemis ne sont pas faites. Inportantes sont les pertes au sein du 107ème Régiment d'Infanterie.
Le sergent GOUMY Albert est tombé lors de cette bataille, à la côte du poivre, le 28 avril 1916.